MODULE 3 Vibration-rotation
des molécules diatomiques
Préambule
La molécule diatomique, la plus
simple, tourne sur elle-même et vibre le long de sa
liaison interatomique. Comment la combinaison de ces deux
mouvements se traduit-elle dans le spectre d'absorption
d'une molécule? Comment doit-on combiner les nombres
quantiques associés à la rotation et à
la vibration? Par ailleurs, comment se traduit, dans les
spectres observés et leur description
mathématique, la présence d'isotopes dans la
molécule?
Faits expérimentaux
Si l'on examine les bandes d'absorption du
proche infrarouge (1 à 5 μm)
à l'aide d'un instrument
à dispersion élevée, on constate
que la bande unique (mais large) se résout en un
certain nombre de raies. Ces raies se divisent en deux
groupes (ou branches) de raies, dont l'intervalle diminue
légèrement avec la fréquence, entre
lesquels se trouve un intervalle plus large, double de
l'intervalle qui sépare les raies. Non seulement la
bande fondamentale, mais également les harmoniques
possèdent une telle structure,
caractérisée par une raie manquante au centre
de la bande (figure 3.1).
Figure 3.1. Bande d'absorption fondamentale de
vibration-rotation de HCl sous haute dispersion.
La répartition de l'intensité
de ces raies dans chaque branche est très
caractéristique. Chaque branche possède un
maximum d'intensité. De part et d'autre de ce
maximum, l'intensité des raies décroît
régulièrement. On constate que la position de
ce maximum varie avec la température (le maximum
s'écarte de la raie manquante lorsque la
température croît).
Les fréquences de ces raies peuvent se
représenter, en première approximation, par
une formule du type :
= b ± am
a est la même constante que dans
le spectre de rotation pure (voir module 1);
b est une constante approximativement égale
à la constante b introduite
à propos des spectres de vibration pure
(module 2); m est
un nombre entier positif.
Cette formule simple prévoit des
niveaux également espacés. La diminution de
l'intervalle entre les raies successives, bien visible dans
le spectre de la figure 3.2, peut être
représentée, comme on le verra plus
loin, par l'ajout de termes de correction contenant des
puissances de m plus élevées.
Modèle mécanique -
l'oscillateur tournant
Le modèle le plus simple pouvant
représenter la rotation et la vibration d'une
molécule autour de son centre de masse est
l'oscillateur harmonique tournant (ou rotateur
vibrant). Un tel oscillateur est défini comme un
point de masse μ, appelée masse
réduite, tournant à une distance r
autour d'un axe de rotation fixe. Cette distance r
n'est pas constante, mais oscille autour d'une valeur
re appelée position
d'équilibre (figure 3.2). Cette oscillation est
due à une force de rappel proportionnelle au
déplacement par rapport à cette position
d'équilibre.
[ Une animation est disponible
]
Figure 3.2. Modèle mécanique d'une
molécule en vibration et en rotation. Le vecteur
P représente
le moment cinétique de la molécule.
L'énergie d'un oscillateur tournant
est donnée par la somme des énergies
associées à chaque mouvement, soit :
E = Erotation + Eoscillation = 1/2
I ω2 + 1/2
kA2
I est le moment
d'inertie, égal à 1/2 μre2,
k la constante de rappel (qui décrit la
rigidité de la liaison) et A l'amplitude de
l'oscillation.
Modèle quantique
Selon la mécanique quantique,
l'énergie d'un objet ou d'un système
confiné (c'est-à-dire dont la position est
limitée à un domaine fini), ou encore soumis
à des conditions périodiques, ne peut prendre
que certaines valeurs prédéfinies. Ces valeurs
discrètes, appelées niveaux
d'énergie, sont reliées à des
nombres entiers, les nombres quantiques υ et
J, associés respectivement à la
vibration et à la rotation.
En règle générale, une
molécule possédera les deux mouvements
à la fois. On peut admettre, en première
approximation du moins, que ces deux mouvements sont
indépendants. Cette simplification permet de supposer
que les états d'énergie du système sont
simplement la superposition des états
d'énergie correspondant à la rotation et
à la vibration. Dans ces conditions, comme pour
le modèle classique de l'oscillateur tournant,
l'énergie de la molécule sera égale
à la somme des énergies associées
à la vibration et à la rotation.
Supposons tout d'abord la molécule
dans l'état de vibration fondamental, soit υ = 0.
Si elle ne tourne pas, son énergie cinétique
de rotation est nulle et correspond donc au niveau de
rotation J = 0. L'énergie totale est
donc celle du niveau υ = 0.
Sans changer de mode de vibration, la molécule peut
changer d'énergie de rotation. Elle passera
successivement aux niveaux J = 1, 2,
3, ... Ce raisonnement peut être
généralisé aux autres niveaux de
vibration υ = 1, 2, 3, ....
Au-dessus de chacun des niveaux de vibration, on trouve une
série de niveaux de rotation (figure 3.3).
Figure 3.3. Niveaux
d'énergie de vibration et de rotation.
On constate que les niveaux de vibration sont
assez éloignés les uns des autres
(séparation ωe) et
à peu près équidistants. De leur
côté, les niveaux de rotation, dont la
séparation est égale à
2B (J + 1), sont plus
rapprochés et s'écartent les uns des autres
à mesure que J augmente, c'est-à-dire
à mesure que l'énergie cinétique
de rotation croît. Dans certaines conditions, il est
d'ailleurs possible que les niveaux de rotation
correspondant à un état de vibration
dépassent le niveau de vibration suivant.
Quantitativement, l'énergie d'un
niveau caractérisé par les nombres quantiques
υ et J sera donnée
par :
(3.1)
|
E(υ,
J) = hc
[G(υ) +
F(J)]
|
|
Le terme spectral correspondant sera :
(3.2)
|
G(υ) +
F(J) = ωe (υ
+ 1/2) – ωexe (υ
+ 1/2)2 + BJ (J + 1) – DJ
2 (J+1)2
|
|
Le terme contenant D est
associé à la distorsion centrifuge (voir
module 1), alors que
celui où apparaît ωexe
est relié à l'anharmonicité de la
vibration (module 2).
Spectre de vibration-rotation
Un résultat important de la
mécanique quantique est que les transitions entre
niveaux d'énergie ne sont pas toutes possibles, et
que certaines, tout en étant possibles, sont beaucoup
moins probables que d'autres. On démontre que les
transitions possibles pour l'oscillateur tournant sont
toujours :
Δυ = ±1
avec grande probabilité
Δυ = ±2, ±3, ... avec
probabilité plus faible
ΔJ = ±1
Il est aisé de voir sur un diagramme
l'allure que prendra dans ces conditions le diagramme des
transitions de la bande fondamentale (figure 3.4). La
raie manquante (flèche pointillée) correspond
à la transition interdite
J = 0 → J′ = 0.
Figure 3.4. Transitions de vibration-rotation de la bande
fondamentale.
L'énergie des transitions possibles
peut être calculée à partir du terme
spectral.
Tout d'abord, pour une transition
vibrationnelle du niveau υ = 0
au niveau υ = 1, on
a :
ΔG =
G (υ = 1) – G (υ = 0) = ωe – 2 ωexe
et ΔG représente la
transition de vibration pure. Cette transition
vibrationnelle pure υ = 0, J = 0 → υ' = 1,
J′ = 0, interdite puisque ΔJ = 0,
apparaît sous forme de pointillés dans la
figure 3.4.
Pour les transitions rotationnelles, il faut
considérer deux possibilités. Pour simplifier
on considère que les constantes B et D
ont les mêmes valeurs dans les deux niveaux de
vibration.
- ΔJ = +1; raies riches, bande R
:
|
ΔF = F(J+1)
– F(J)
= B
(J+1) (J+2) – D
(J+1)2
(J+2)2 – BJ
(J+1) + DJ 2
(J+1)2
= (J+1)
[(J+2) B – J B]
– D (J+1)2
[(J+2)2 –
J 2]
= 2B
(J+1) – D
(J+1)2 (4J +
4)
|
|
(3.3)
|
ΔF = F(J+1)
– F(J) = 2B
(J+1) –
4D (J+1)3
|
|
Note : La première valeur de J est
J = 0 car la première transition
passe de J = 0 à
J′ = 1.
- ΔJ = –1; raies pauvres,
bande P :
|
ΔF = F(J–1)
– F(J)
= B(J–1)
J – D (J–1)2J
2 – BJ (J+1) +
DJ 2
(J+1)2
= J [(J–1)
B – (J+1) B] –
D J [ (J–1)2
– (J+1)2]
= –2BJ
– DJ 2(–4J)
|
|
(3.4)
|
ΔF = F(J–1)
– F(J)
= –2BJ +
4DJ 3
|
|
Note : La première valeur de J est
J = 1 car la première transition
passe de J = 1 à
J′ = 0.
La figure 3.5 montre les deux courbes
qui représentent l'énergie (égale
à ΔG + ΔF) des
deux séries de raies R et P de la bande fondamentale.
On remarque qu'il s'agit pratiquement de droites, ce qui
traduit le fait que D est beaucoup plus petit
que B.
Figure 3.5. Énergie E (J) des
raies de rotation-vibration de la bande fondamentale.
Interaction vibration-rotation
On a, jusqu'à présent,
traité les mouvements de rotation et de vibration de
manière complètement indépendante. En
fait, tel n'est pas le cas. La rotation et la vibration sont
interreliées à divers points de vue, dont
deux seront traités ici.
Premièrement, l'énergie de
rotation est influencée par le nombre quantique de
vibration, phénomène appelé
interaction vibration-rotation. Deuxièmement,
des constantes rotationnelles comme la distorsion centrifuge
peuvent être reliées mathématiquement
à la fréquence de vibration.
Considérons d'abord l'interaction
vibration-rotation. Au cours du mouvement de vibration, la
distance interatomique change constamment, ce qui
entraîne une variation du moment d'inertie de la
molécule. Mais la période de vibration est en
général beaucoup plus petite que celle de la
rotation. En d'autres termes, la molécule effectue
plusieurs vibrations pendant le temps requis pour effectuer
une rotation. Dans l'expression du terme spectral (équation 3.2),
on peut donc remplacer la valeur de la constante
rotationnelle B par sa moyenne, notée
Bυ, qui dépend du nombre
quantique de vibration υ :
La ligne horizontale au-dessus du rapport
1/r2 signifie justement la valeur moyenne
de ce rapport. Un calcul approprié, fondé sur
la mécanique quantique, montre que la constante de
rotation corrigée Bυ
s'écrit :
Bυ =
Be – αe
(υ + 1/2) + γe
(υ + 1/2)2 + ...
αe est une constante
beaucoup plus petite que Be (la valeur non
corrigée) et γe une constante
encore plus faible.
Cette correction est donc
généralement peu importante; par exemple, pour
la molécule HBr, on a :
Bυ = 0 =
8,360 cm–1
et
Bυ = 1
= 8,134 cm–1
De la même manière, la constante
de distorsion centrifuge varie elle aussi avec le nombre
quantique de vibration :
Dυ
= De –
Δe (υ + 1/2) +
...
Note : La constante
De de cette formule ne doit pas
être confondue avec l'énergie de dissociation
spectroscopique (module 2),
représentée par le même symbole.
Cette dernière correction, encore
moins importante que la précédente, est
souvent négligée; d'ailleurs, elle n'est pas
incluse dans la simulation VR Molécules.
Le tableau 3.1 présente les
valeurs de ces constantes de rotation pour quelques
molécules diatomiques.
Tableau 3.1.
Constantes rotationnelles de quelques molécules
diatomiques.
Molécule
|
Be (cm–1)
|
De (cm–1)
|
αe (cm–1)
|
γe (cm–1)
|
HCl
|
10,5934
|
5,3194 × 10–4
|
0,307 18
|
|
DCl
|
5,4488
|
1,39 × 10–4
|
0,113 291
|
4,589 × 10–4
|
HBr
|
8,465
|
3,4575 × 10–4
|
0,233 28
|
|
DBr
|
4,2456
|
0,883 × 10–4
|
0,083
|
|
OH
|
18,911
|
19,38 × 10–4
|
0,7242
|
|
NO
|
1,671 95
|
0,54 × 10–6
|
0,0182
|
|
CO
|
1,931 281
|
6,12147 × 10–6
|
0,017 504
|
|
CS
|
0,820
|
1,43 × 10–6
|
0,005 922
|
|
HI
|
6,426
|
2,09 × 10–4
|
0,168 86
|
– 9,5 × 10–4
|
Relations entre les constantes
moléculaires
Le second type de lien entre la vibration et
la rotation se manifeste par l'existence de relations
mathématiques entre les constantes rotationnelles et
la fréquence de vibration. Ces relations
découlent de l'hypothèse du rotateur non
rigide. En effet, tant la fréquence de vibration que
l'allongement de la distance interatomique causé par
la rotation (distorsion centrifuge) dépendent de la
rigidité de la liaison interatomique, décrite
par la constante de force, ou constante de rappel (voir
module 2). Nous
nous contenterons ici d'indiquer les résultats que
fournit à ce propos la mécanique
quantique.
Tout d'abord, la constante de distorsion
centrifuge peut être reliée à la
constante de vibration ωe :
(3.5)
|
|
|
Cette relation traduit bien le fait que plus
la fréquence de vibration est élevée,
ce qui signifie une liaison plus rigide, moins la liaison
s'allongera sous l'effet de la force centrifuge.
Ensuite, un calcul approprié, hors des
limites de ce module, fondé sur la courbe de
potentiel de Morse (voir module 2)
permet de relier la constante αe,
qui décrit l'interaction vibration-rotation, à
la fréquence de vibration :
Ici aussi une fréquence
élevée, signe d'une liaison rigide,
correspondra à une correction moins importante,
l'amplitude de la vibration variant peu d'un nombre
quantique de vibration à l'autre.
Finalement, on peut reprendre les calculs
ayant mené aux expressions des fréquences des
raies des bandes R et P, cette fois en considérant le
fait que la constante B n'est pas la même pour
les deux niveaux de vibration. On négligera cependant
la variation de la constante D, qui ajoute une
correction encore plus faible.
Si on note B′ et B" les valeurs
de la constante B pour les niveaux de vibration
inférieur et supérieur respectivement, on
montre, en suivant les étapes qui ont mené aux
équations 3.3
et 3.4, que le terme spectral de rotation ΔF
s'écrit maintenant :
(a) bande R : ΔF
= (J+1) [ (J+2)
B" – JB′ ] –
4 D (J+1)3
(b) bande P : ΔF
= J [ (J–1) B" –
(J+1) B′ ] + 4
DJ 3
Ces expressions analytiques
différentes peuvent être combinées par
un changement de variable approprié.
Cas de la bande R,
soit m = J + 1 :
ΔF = m
[ (m+1) B" – (m–1)
B′ ] – 4
Dm3
- Cas de la bande P, soit m = –J :
ΔF = m
[ (m+1) B" – (m–1)
B′ ] – 4
Dm3
Les expressions analytiques des deux termes
spectraux sont alors identiques, et le terme spectral
général, incluant le terme de vibration, peut
être réécrit sous la
forme :
(3.6)
|
ΔE = ΔG + ΔF = b
+ am + cm2 +
dm3
|
|
où b
= ωe – 2 ωexe
am
= mB" +
mB′ Þ a =
B" + B′
cm2
= m2B" –
m2B′ Þ c
= B"– B′
et d = –
4D.
La figure 3.6 illustre la courbe de
l'énergie en fonction du paramètre m.
La courbure peu prononcée indique encore une fois que
les corrections, associées aux paramètres
c et d, beaucoup plus petits (en valeur
absolue) que a et b, sont relativement
faibles.
Figure 3.6. Courbe de l'énergie des raies de
vibration-rotation
combinant les bandes
R (m = J + 1) et P
(m = –J).
Remarque
Les molécules diatomiques homonucléaires ne
possèdent pas de spectre infrarouge de
vibration-rotation par suite de l'absence de moment
dipolaire. On ne peut donc observer la bande
fondamentale de telles molécules par absorption
infrarouge. Il existe cependant des mécanismes (voir
module 5) qui permettent
à ces molécules de changer de niveau de
rotation et de niveau de vibration.
Effet isotopique
Puisque la masse intervient dans la constante
de rotation Be et dans la fréquence
de vibration ωe, on peut
prévoir que les fréquences d'absorption seront
différentes pour une molécule normale et pour
une molécule isotopique.
On observe expérimentalement un tel
déplacement des fréquences d'absorption
lorsqu'il y a présence de molécules de
compositions isotopiques différentes. Ainsi, la
structure de vibration-rotation de DCl présente des
raies d'absorption dédoublées correspondant au
mélange naturel D35Cl, D37Cl.
Dans ce cas, la variation de la masse réduite
étant faible, le spectre est très peu
déplacé (figure 3.7). Notez que, dans
cette figure, les intensités relatives des raies de
D35Cl et de D37Cl ne sont pas dans la
proportion de l'abondance isotopique naturelle
D35Cl / D37Cl (3/1). Les
probabilités de transition (voir module 5)
expliquent en partie cette absence de concordance; voir
également à ce sujet le
problème 6.
Figure 3.7. Spectre de vibration du mélange naturel
D35Cl (raies bleues), D37Cl (raies
rouges).
Par contre, pour deux molécules du
type H35Cl et D35Cl, le facteur de
variation de masse réduite est voisin de 2. En
conséquence, les spectres sont alors situés
dans des régions totalement
différentes :
H35Cl : bande
fondamentale à 3,46 μm.
D35Cl : bande fondamentale à 4,78 μm.
De manière générale, on
peut prévoir quantitativement la position des niveaux
d'énergie d'une molécule isotopique en
calculant les constantes de la nouvelle molécule
à partir des constantes de la molécule
normale.
Pour la rotation :
Be,i est la constante
de rotation de la molécule isotopique.
Pour la vibration :
(3.8)
|
|
|
ωe,i est la constante
relative à la molécule isotopique.
On peut montrer également que :
(3.9)
|
ωe,ixe,i / ωexe = μ / μi
|
|
Conclusions
Les deux mouvements de rotation et de
vibration de la molécule s'ajoutent simplement.
Chaque mouvement garde ses caractéristiques (niveaux
d'énergie, nombres quantiques, règles de
sélection). Il existe toutefois des liens entre ces
deux mouvements, associés à la variation de la
distance interatomique lors du mouvement de vibration. Ce
phénomène rend les constantes de rotation
légèrement dépendantes du nombre
quantique de vibration, ce qui se traduit par l'ajout de
termes de correction. Par ailleurs, l'effet sur ces
mêmes constantes de la substitution d'un atome par un
de ses isotopes peut aisément être
déterminé à partir des valeurs des
masses réduites des deux versions de la
molécule.
Pour en savoir plus
Herzberg, G. Molecular Spectra and
Molecular Structure. I. Spectra of Diatomic Molecules.
Van Nostrand Reinhold Company, Toronto, 1950, 658 pages.
Pour la dépendance des constantes
B et D avec le nombre quantique de vibration,
voir : Pekeris, C. L. The rotation-vibration coupling in
diatomic molecules. Physical Review, 45,
98-103 (1934).
Liens utiles
Spectre de HCl
Dans le site Hyperphysics, la page Vibration-Rotation Spectrum of HCl, en plus de constituer une mine d'or sur de nombreux concepts, définitions (utiliser l'index), présente aussi un spectre vibration rotation de HBr.
Des explications théoriques et la
description d'une expérience de laboratoire portant
sur le spectre de HCl : Brucat, P. J. (1998).
Physical Chemistry Laboratory - The Rotation /
Vibration Spectrum of HCl, University of Florida
Chemistry Dept., http://chem.ufl.edu/~itl/4411L_f00/hcl/hcl0.html [archive].
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