Normes bibliographiques de l'APA – 7e édition
Adaptation française
Le site Une adaptation française des normes bibliographiques de l'APA,
de Marc Couture,
est mis à disposition
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Ce site s'inspire du site de Paul Thirion, de l'Université de Liège : http://doclib.ulg.ac.be/apa
Renvois dans le texte
Par définition, un document scientifique comporte dans le texte de nombreux renvois à d'autres textes scientifiques qui appuient ce que l'on avance et dont, parfois, des extraits sont cités. C'est ce que l'on appelle les sources.
Afin de faciliter le travail du lecteur, les normes de publication de l'APA sont très précises quant au format de ces renvois.
Sommaire
1. Règle générale concernant les renvois
2. La référence comporte plusieurs auteurs
3. L'auteur est une association
4. Il n'y a pas d'auteur (ex. entrée de dictionnaire)
5. Le document est non daté, ou il y a deux dates (création et mise à jour)
6. La référence est la traduction d'un ouvrage original
7. Renvoi multiple (à plusieurs références)
8. Renvoi à un document cité par un autre auteur (référence secondaire)
9. Renvoi à une partie spécifique de la référence (ex. extrait cité)
10. Renvoi à un site web complet
11. Renvoi à des discussions personnelles
La règle générale est de signaler systématiquement dans le texte, l'auteur et la date de chaque document cité.
Comme tous les documents cités dans le texte doivent absolument se retrouver dans la liste des références en fin de texte, cette clef auteur + date permettra sans équivoque de toujours retrouver la référence complète d'un document cité.
Cette citation peut se faire de trois manières différentes :
– Entre parenthèses : nom de l'auteur et année de publication séparés par une virgule :
... une tendance nette (Dupont, 2003) ...
• Si la parenthèse contient aussi du texte décrivant la référence, mettre une virgule avant et après l'année :
... est aussi observée (voir Racine, 2006, pour un autre exemple) ...
• Si le renvoi s'applique à du texte lui-même entre parenthèses, séparer le texte du renvoi par un point-virgule :
... d'autres causes (fatigue, intoxication; Robert, 2016) ...
– Nom de l'auteur dans le texte et année de publication entre parenthèses :
Comme Dupont (2003) le fait remarquer ...
– Nom de l'auteur et année de publication directement dans le texte :
En 2003, Dupont faisait remarquer ...
Attention! Dans un même paragraphe, on ne répète que le nom du ou des auteurs, sans la date, s'il est clair qu'on fait référence au même travail :
Comme le fait remarquer Dupont (2003), ce résultat [...]. En même temps, toujours selon Dupont, il ne faut pas en conclure que...
La règle générale est d'inclure dans le renvoi uniquement le nom des auteurs, sans les initiales des prénoms.
Cependant, si des ouvrages différents ont comme unique ou premier auteur des personnes ayant le même nom de famille et des initiales différentes, il faut ajouter leurs initiales respectives dans tous les renvois où ils figurent comme unique ou premier auteur, même si les années de publication diffèrent.
S. Tremblay (2003) affirmait que (...), alors que pour d'autres (F. Tremblay et Rochefort, 2005; J. Verreault et al., 2004) il s'agissait plûtôt de ...
Dans une des premières études sur la question (S. Verreault, 1990) ... Après deux décennies, une autre voie a été proposée (A. Tremblay et al., 2012) avec l'introduction de la notion de ...
Deux auteurs
A chaque fois, citer les deux noms (si on place les deux noms dans la parenthèse, il faut les séparer par « et »).
Brown et Dolby (2015) ont montré que ...
Une équipe américaine (Brown et Dolby, 2015) a plutôt ...
En 2015, Brown et Dolby proposaient ...
Trois auteurs ou plus
On mentionne uniquement le nom du premier auteur suivi de « et al. »
... ont critiqué la méthode de Beauvais et al. (2007).
Une seule exception :
Selon la règle précédente, il peut arriver que deux références différentes de la même année seraient abrégées de la même manière.
Dans ce cas, inclure autant d'auteurs que nécessaire pour permettre de lever l'ambiguïté, suivis d'une virgule, puis de « et al. » s'ils n'ont pas tous été cités.
... Dupont, James, Brown et al. (1984) ainsi que Dupont, James, Bradner et al. (1984) ont ...
Attention! Comme « et al. », qui signifie « et autres », représente au moins deux noms, s'il ne reste qu'un auteur lorsqu'on a ajouté le ou les noms requis pour lever l'ambiguïté, on conserve ce dernier nom au lieu de le remplacer par « et al. ».
Cas particulier
Si deux auteurs ou plus ont le même nom de famille, on répète simplement ce nom sans ajouter les initiales.
(Lafleur et Lafleur, 2007)
(Lafleur, Chartier et Lafleur, 2008)
Dans le second exemple ci-dessus, la présence de trois noms signifie que l'on retrouve ailleurs dans le texte un renvoi tel que (Lafleur, Chartier et Leblond, 2008), sinon le renvoi s'écrirait (Lafleur et al., 2008).
Par ailleurs, la règle énoncée précédemment, concernant la présence de plus d'une référence dont l'auteur unique ou premier porte le même nom de famille, s'applique ici, mais au premier nom seulement : on ajoute seulement à ce nom les initiales du prénom. Le but poursuivi ici est de faciliter le repérage de la notice correspondante dans la liste des références, sans obligation de distinguer entre eux tous les auteurs portant le même nom de famille.
Une première étude (G. Tremblay et Tremblay, 2007) suggérait que ... Cependant, des travaux récents (F. Tremblay, 2015) ont remis en question cette interprétation.
Dans l'exemple ci-dessus, on pourrait retrouver dans la liste de références la notice « Tremblay, F. (2015). ... », suivie de « Tremblay, G. et Tremblay, F. (2007). ... » ou de « Tremblay, G. et Tremblay, R. (2007). ... ».
3. L'auteur est une association
Deux cas possibles
– S'il n'existe pas d'abréviation courante et bien connue, donner à chaque fois le nom entier.
– S'il existe une abréviation courante et que le nom de l'organisation figure dans plus d'un renvoi :
• la première fois, donner le nom entier suivi de l'abréviation entre parenthèses (ou entre crochets, si le nom est déjà entre parenthèses);
Une équipe de chercheurs du Conseil national de recherches Canada (CNRC, 1987) a été la première à...
Une première étude sur le sujet (Conseil national de recherches Canada [CNRC], 1987) suggérait ...
• ensuite, indiquer uniquement l'abréviation.
Une étude plus approfondie (CNRC, 1995) a confirmé ....
Bien que cela soit assez rare, il peut arriver que le document ne comporte aucun auteur, pas même une association agissant en tant qu'auteur. Il s'agit alors d'un véritable document anonyme.
Dans ce cas, il suffit de citer les premiers mots du titre :
– entre guillemets pour un titre d'article ou de chapitre :
Une autre étude (« Le lien entre », 2008) conclut que ...
– en italique pour un titre d'ouvrage ou un nom de périodique :
Dans La fin de la propriété (2010), on présente ...
5. Document non daté et(ou) avec date de mise à jour
Si le document ne comporte aucune date de création ni (pour un document en ligne) de mise à jour, on indique « s.d. ».
Par ailleurs, les documents Web peuvent comporter deux dates : la date de création et la date de mise à jour. Ces dates peuvent en outre inclure le mois et le jour, mais on n'indique pas ces informations dans le renvoi.
– S'il n'y a qu'une seule date (création ou mise à jour), on indique seulement cette année-là.
– S'il y a une date de création et une date de mise à jour, on indique l'année de mise à jour.
(Lemire, s.d.; voir aussi Bélanger, 2007; Hébert, s.d.)
6. Traduction d'un ouvrage original
Si le document consulté et(ou) cité est une traduction d'un ouvrage original, on indique la date de parution de la traduction que l'on a consultée. Toutefois, si la traduction est beaucoup plus récente que l'original, on la fait précéder de la date de parution de l'original, suivie d'une barre oblique, « / ».
Par exemple, pour un ouvrage paru en 1963 mais dont on consulte une traduction datée de 1994, on écrit :
Dans un ouvrage qui a marqué le domaine, Schön (1963/1994) remettait en question ...
7. Renvoi à plusieurs références
Régulièrement, on doit faire référence à plusieurs travaux pour appuyer un argument du texte. Dans ce cas, il faut :
– citer les différents travaux dans l'ordre dans lequel les notices apparaissent dans la liste des références, c'est-à-dire dans l'ordre alphabétique (et NON l'ordre chronologique);
– séparer les différents travaux par un point-virgule.
Si l'on cite différents travaux d'un même auteur ou groupe d'auteurs, ne pas répéter le ou les noms, mais séparer par une virgule les dates de ces différents travaux, en ordre chronologique (avec les « s.d. » au début et les « sous presse » à la fin).
Plusieurs études (Dorrow et O'Neal, s.d., 2018; Murray, 2016, 2017; Tremblay et al., 2015, 2019a, 2019b, sous presse) suggèrent que ..
Cas particulier
Si on s'appuie plus particulièrement sur une de ces références, on considère alors qu'il s'agit d'une référence principale.
Dans ce cas, on peut citer en premier lieu la référence principale, sans égard à l'ordre dans la liste de références, suivie d'un « ; » puis de « voir aussi » et des autres références dans l'ordre normal (alphabétique), séparées par des « ; ».
(Durand, 2014; voir aussi Albert, 2011; Williams, 2005)
Normalement, il faut citer uniquement des documents que l'on a consultés, afin de s'assurer que les ouvrages que l'on invoque ou les extraits que l'on reproduit sont réellement pertinents.
Cependant, pour des raisons pratiques, par exemple quand un document est introuvable ou très difficile à obtenir, on peut faire référence à ce document par l'intermédiaire d'un autre document plus récent qui le cite et qu'on a, lui, consulté.
Dans ce cas, il faut faire clairement apparaître que ce qu'on a lu, ce n'est pas le document original, appelé document primaire, mais un autre qui le cite, appelé document secondaire.
À cette fin, on indique le nom de l'auteur et l'année du document primaire, suivis, entre parenthèses, de « cité dans », le nom de l'auteur et l'année du document secondaire.
En 2007, Durand (cité dans Dupont, 2015) proposait que ...
Une nouvelle perspective (Durand et Brown, 2005, cité dans Dupont, 2015) a alors été mise de l'avant ...
Seul le document secondaire (Dupont, 2015, dans l'exemple ci-dessus) figure alors dans la liste des références.
Par ailleurs, il existe une règle particulière, qui permet d'inclure dans la liste des références des ouvrages non cités dans le texte, et non nécessairement consultés, mais citées dans des méta-analyses. Ces dernières doivent par contre être dûment citées dans le texte et figurer dans la liste des références.
9. Renvoi à une partie spécifique de la référence (ex. extrait cité)
Il peut arriver que l'on souhaite faire référence à un élément particulier d'un document, comme par exemple un chapitre, une section, une page, un tableau, un graphique, afin de permettre au lecteur de retrouver rapidement l'information pertinente.
Cela est particulièrement important pour un extrait cité, où l'on indique la page ou, si c'est impossible (pour un document Web, par exemple), le numéro de section ou de paragraphe.
On ajoute cette information dans la parenthèse, juste après la date, en la séparant par une virgule et en abrégeant les mots « page » (p.), « chapitre » (chap.), et « paragraphe » (paragr.).
(Tremblay, 2015, figure 4)
(Dustin et Bred, 2008, p. 10)
(Winmorth, 2014, chap. 3)
(Hébert et al., 2016, paragr. 26)
(Brisson, 2009, section Analyse)
Attention! Lorsqu'on cite textuellement un auteur, il faut toujours mettre l'extrait soit entre guillemets, s'il contient moins de 40 mots :
Le privilège français restait cependant profondément arbitraire : « une grâce essentiellement révocable entre les mains du libraire » (Falk, 1937/1970, p. 166). Cela n'empêcha pas ...
soit en retrait, s'il est plus long.
Dans les deux cas, ou place le renvoi à la fin. Celui-ci peut être un renvoi complet, comme ci-dessus, ou encore mentionner seulement la partie du texte d'où provient l'extrait, si un renvoi à l'ouvrage est fourni avant l'extrait :
Foucault (2008) fournit une explication intéressante de la situation. Selon lui, vers le XVIIe ou le XVIIIe siècle :
On a commencé à recevoir les discours scientifiques pour eux-mêmes, dans l'anonymat d'une vérité établie ou toujours à nouveau démontrable; c'est leur appartenance à un ensemble systématique qui leur donne garantie, et non point la référence à l'individu qui les a produits. (p. 828)
Cas particulier : citation d'un extrait d'un ouvrage en anglais
On cite l'extrait en anglais de la même façon qu'en français (voir ci-dessus), mais avec le texte anglais en italique, format généralement employé pour les éléments en langue étrangère.
– Si l'extrait est inséré au fil d'une phrase, on cherchera à le présenter explicitement, par exemple en le précédant des deux-points, de manière à éviter un brusque changement de langue. Ainsi, au lieu de :
[Forme à éviter] L'utilité perçue (perceived utility) est définie, selon Smith (2012), comme « the extent to which a person believes that utilising a particular method or technique would enhance his or her job performance » (p. 320).
on préférera :
[Forme appropriée] Smith (2012) définit l'utilité perçue (perceived utility) en ces termes : « the extent to which a person believes that utilising a particular method or technique would enhance his or her job performance » (p. 320).
Option : ajout de sa propre traduction
En plus de l'extrait original anglais, on peut aussi ajouter sa propre traduction française, par courtoisie envers son lectorat, si l'on croit que tous ne maîtrisent pas suffisamment l'anglais. Toutefois, pour que cette traduction n'ait pas préséance sur la version originale, nous vous suggérons de le faire comme suit.
– On ajoute un appel de note de bas de page après l'extrait original, immédiatement avant le guillemet fermant (pour un extrait au fil du texte) ou juste avant le point final (pour un extrait en retrait). La note contient la traduction, sans guillemets, avec majuscule au premier mot (même si ce n'est pas le cas dans l'extrait original) et un point final.
Smith (2012, p. 320) définit l'utilité perçue (perceived utility) en ces termes : « the extent to which a person believes that utilising a particular method or technique would enhance his or her job performance1 ». De son côté, Goodyear (2020) propose une théorie de la pratique (theory of practice), qui enrichit notre compréhension de ce qui constitue une explication utile, et qu'il résume en ces termes :
To existing explanations based on patterns of correlation and theories of variance, practice theory adds process-based accounts which explain outcomes by carefully following the sequence of events through which a process unfolds and network-based accounts which trace the propagation of effects through networks of people and things2. (p. 1048)
________________________
1. À quel point une personne croit que l'utilisation d'un système particulier pourrait améliorer sa performance au travail.
2. Aux explications existantes reposant sur les modèles de corrélations et les théories de la variance, la théorie de la pratique ajoute, d'une part, des descriptions fondées sur les processus, qui expliquent les résultats en retraçant soigneusement la séquence des événements qui marquent le cours d'un processus et, d'autre part, des descriptions fondées sur les réseaux, qui suivent la propagation des effets au sein de réseaux formés de personnes et d'objets.
– Cependant, si l'extrait est très court (une dizaine de mots ou moins), au lieu d'un appel de note, on peut faire suivre l'extrait de la traduction elle-même, entre crochets, avant le guillemet fermant.
Cette technologie peut être qualifiée de préoccupante car, toujours selon ces auteurs (p. 20), « though well adapted to the situation, it does not satisfy all safety requirements [même si elle est bien adaptée à la situation, elle ne respecte pas toutes les exigences de sécurité] ».
Notes
– Le Publication Manual ne prévoit rien pour les extraits en langue étrangère. Les suggestions de cette section s'inspirent des suggestions fournies à ce sujet dans le blogue APA Style. Elles ne concernent pas les textes dont on a utilisé une traduction publiée ou diffusée. Dans ce cas, on cite cette traduction comme tout autre extrait en français. La notice bibliographique inclut alors des informations sur le document original (voir les règles générales sur la source) qui permettent aux lecteurs intéressés de consulter l'extrait original.
– Pour une langue autre que l'anglais, on peut utiliser cette méthode pour citer le texte original et sa traduction, si l'on croit qu'une part suffisante de son lectorat peut lire cette langue.
10. Renvoi à un site web complet
Note. Il existe une zone grise entre ce qui constitue un site complet et un document en ligne, quand un tel document est scindé en pages distinctes accessibles à l'aide d'un dispositif de navigation (hyperliens, boutons, menus). Si l'on décide de considérer l'ouvrage comme un document et non un site, les règles habituelles s'appliquent; on doit alors retrouver une notice complète dans la liste des références.
Lorsqu'on désire faire référence à un site complet plutôt qu'à un document ou à une section bien définie d'un site (avec titre et, le cas échéant, auteur), on indique simplement dans la parenthèse l'adresse URL complète du site.
Le groupe a mis en place un site très riche (http://www.adresse-du-site.ca) visant précisément cet objectif.
– On peut omettre le préfixe « http:// », et même « http://www » si la partie « www », comme cela arrive souvent, n'est pas nécessaire pour accéder au site.
L'Université du Québec à Montréal a mis en ligne en 2007 son répertoire institutionnel de publications scientifiques Archipel (archipel.uqam.ca) ...
– On peut aussi, si le texte est destiné à être lu à l'écran, inclure le lien dans le nom du site ou sa description.
En 2007, l'Université du Québec à Montréal mettait en ligne le répertoire Archipel.
Le groupe a mis en place un site très riche visant précisément cet objectif.
On n'inclut pas le site dans la liste des références. Cette situation et la suivante sont les seules où un renvoi dans le texte ne correspond pas à une entrée dans la liste de références.
11. Renvoi à des discussions personnelles
Il peut arriver que l'on souhaite faire référence à une information qui n'est pas publiée mais que l'on a obtenue au cours d'une discussion personnelle (lettre, courriel, conversation, ...).
Dans ce cas, on ne peut évidemment s'approprier cette information. Il convient de la rapporter à son véritable auteur en indiquant dans un renvoi les initiales de son prénom, son nom, la mention « communication personnelle », puis la date, aussi précise que possible.
(J. A. Rondal, communication personnelle, 21 février 2020)
On n'inclut pas les communications personnelles dans la liste des références en fin de texte.
On indique simplement le nom du logiciel (pas en italique) suivi, lorsque cela peut être utile dans le contexte, du numéro de version entre parenthèses.
... le fureteur Firefox (version 43.0)...
Le logiciel doit figurer dans la liste des références (avec les informations requises), sauf s'il s'agit d'un logiciel très connu et largement utilisé, tels Microsoft Word ou Firefox.
[ début ]
Mise à jour : 6 juillet 2022